Les méta-modèles : L’art de poser les bonnes questions

Le 23/11/2023 | écrit par nonodemaubeuge


Le méta-modèle : L’art de poser les bonnes questions

Le Métamodèle.

Les informations que nous percevons passent au travers de trois filtres: la généralisation, la sélection et la distorsion. Le métamodèle est l'outil que la PNL propose pour retrouver l'information avant "transformation".

“Le langage grave le sillon par lequel vos pensées s’écoulent.” – Noam Chomsky

Par le passé, j'ai longtemps travaillé en entreprise, ce qui signifiait pour moi de fréquentes réunions pour décider des évolutions à apporter, des problèmes à corriger... bref, des mots, des mots et encore des mots.

De part mon métier de formateur puis d’enseignant j’ai été amené à suivre et à organiser des réunions.

Les différents formats de réunion

Il existe autant de types de réunions que de raisons d'organiser de telles rencontres. Lors de ces rendez-vous, l'information peut circuler de manière horizontale, transversale, descendante ou ascendante, selon toujours le but défini par l'organisateur.

A cette époque, je ne connaissais même pas la définition de PNL, hélas... une formation en pnl et un bon coaching aurait été le bienvenu...
Je sais maintenant que la PNL et en particulier le méta-modèle nous aurait évité bien des embûches et nous aurait fait gagner beaucoup de temps et d'énergie.

Comment ? Suivez-moi ...

 Le méta-modèle visionner la vidéo

Le méta-modèle est un méta-modèle de questionnement.

12 types de questions pour mieux comprendre ce que les autres ont dit.

Lorsque une personne pense à quelque chose dont elle veut parler, c'est impossible d’être totalement clair.

Elle va utiliser 3 filtres pour simplifier son expression.

Grindler à types qui ne faut pas chercher à les interpréter.

Ce qui amènerait une compréhension erronée mais plutôt les questionner.

Et donc 12 types de questions de ce que la personne avait pensé  au départ.

On a toujours une personne qui dit quelque chose avec une structure.

Du type sujet, verbe et complément.

Exemple : troumpf, le patacaisse vous comprenait cela ? Non alors il faut le questionner.

Le sujet de qui parles-tu ?

Pour le verbe : comment fais-tu cela ?

Pour l’objet : de quoi parles-tu ?

Des fois, il manque carrément un complément.

Par exemple : je suis fâché: on devrait questionner , contre qui ? Ou à propos de quoi ? 

Des fois la personne emploie un terme abstrait, une normalisation. C'est-à-dire un nom, un processus sur lequel on a collé une étiquette.

Un label, il faut donc revenir au processus au verbe.

Comment ça se passe ?

Dans l’exemple : Comment communiquez-vous ?

Certaines fois les personnes emploient certains mots typiques

Comme les mots TOUTES, JAMAIS, NUL PART

On questionne alors la généralisation.

Toutes, est-ce qu’il y en aurait pas une qui seraient différentes ?

L’expression, il faut ou je dois, dans ce cas là, questionnez l’obligation.

Avec la question du genre : Et qu’est-ce qu’il se ferait si tu ne le faisais pas ?

Il y a aussi les mots MIEUX, MOINS...

Alors il faut chercher dans ce cas là le comparatif...

Mieux que qui ?

Mieux que quoi?

Mieux que quand?

On peut alors sortir de la bulle de ce qui a été dit

Et questionner sur l’auteur perdu 

Qui a dit cela ?

Pour dire cela, l'auteur a dû penser à quelque chose  juste avant de le dire.

Questionner alors la lecture de pensée, comment sais-tu cela ?

Par exemple : si mon chef dit : mon chef ne m'apprécie pas

On peut lui demander : Comment sais-tu cela ?

Et il pourrait me répondre : parce qu'il me donne plus de travail qu'aux autres.

Et vous pourriez la question cause/effet

En quoi de donner plus de travail prouve-t-il qu’il ne t’apprécie pas ?

En quoi prouve-t-il cela ?

La personne peut alors découvrir qu’il y a plusieurs raisons à cette attitude.

Parce qu’il entrevoit une promotion pour lui et lui donne alors plus de responsabilités.

Un autre aspect c’est quand une personne dit autre chose avec un air anodin alors qu’il y a un certain présupposé un peu moche derrière.

Questionnez avec : qu’est-ce que tu veux dire par là.

Prenez une phrase 

Tous les jeunes travaillent moins qu’avant

De quels jeunes parles-tu ?

2 Comment travaillent-ils ?

3. Tous

moins que qui ?

moins que quand ?

y en aurait-il pas qui travaillent différemment ?

4. Comment font-ils cela ?

5. travaillent mieux que qui, mieux que quoi ? mieux que quand

6. de quoi parles-tu ?

7. Qu’est-ce que tu veux dire par là et qui dit cela ?

5 façons de "Retourner les critères" - le recadrage verbal en PNL

Tour commence de parler d' un de ces comportements que l’on juge inadéquat dans un contexte donné.

On chercher son critère lié à son comportement

On va chercher les questions : 

Critères

Pourquoi ?

En quoi est-ce important pour toi ?

Qu’est-ce que cela t’apporte ?

Dès que l’autre a répondu que cela a éclairci son comportement de la compréhension et vous changez votre objectif, soit c’est lié à un critère aussi limitant pour lui.  

Vous pouvez limiter ce lien en l’ouvrant à d’autres options. En utilisant des recadrages verbaux.

Comportements

Vous aurez 5 possibilités

C’est de redéfinir le critère en donnant un autre sens à ce comportement - du genre quand tu fais cela ça signifie plutôt

C’est de redéfinir le comportement en indiquant d’une manière différente de réaliser son critère (alternatif) du genre, si tu veux cela alors tu devrais plutôt faire

la 3 ème possibilité est de nier le critère en défendant que cela n’existe pas 

la 4 ème possibilité est de nier le comportement et de dire que ça n’existe pas 

la 5 ème possibilité est de chercher l’intention de l’intention, un exemple une personne vous dit : je n’ai pas fait ce qu’il m’a demandé, vous cherchez le critère en demandant : pourquoi l’as-tu pas fait ? Et il vous répond : parce que je veux décider moi-même, vous pouvez soit le comprendre et l’encourager à construire sa propre vie, soit vous estimez que vu le contexte, il a plus à perdre en choisissant cette position rebelle en trouvant d’autres options de réactions. si vous choisissez cette dernière, je n’ai pas fait ce qu’il m’a demandé, ne pas le faire c’est surtout de se faire renvoyer , si tu veux vraiment décider, il faut devenir le chef et pour cela il faut être crédible et donc faire ce que l’on attend de toi. ou bien on ne décide jamais tout ou ce n’est pas qu’on te l’a demandé, c’est surtout que ça doit être fait. En quoi c’est si important pour toi de décider seul ? ce en quoi il pourrait répondre : je me laisse faire comme un mouton et  vous pourriez utiliser les 4 autres possibilités pour s’occuper de cette histoire de mouton.

Ce n’est pas avec une seul réplique que l’autre va changer. Dans un échange vous devriez utiliser bien plus que ces 5 échanges verbaux. Vous pouvez l’inviter à changer d’attitudes mais c’est encore lui qui décide. Cette technique l’invite à changer à voir les choses autrement.

Il faudra pour des choses plus avancées comme le recadrage en 6 parts

ou les dissociations et ainsi de suite.

Le méta-modèle est une invention des fondateurs de la PNL, John Grinder et Richard Bandler.

En observant les experts en communication qu'ils modélisaient, ils ont constaté un ensemble de formulations linguistiques qui étaient particulièrement efficaces pour comprendre ou débloquer des situations.

Ils ont isolé 12 formes "d'anomalies" dans notre langage au quotidien. 

Ils les ont classé en 3 catégories que nous allons aborder un peu plus bas.

QUE VEUT DIRE MÉTA-MODÈLE ?

Le langage est un modèle de la réalité. Le mot "neige" n'est pas froid, pas plus que le mot "pipe" n'est une pipe pour paraphraser René Magritte.

Nous utilisons à chaque instant un modèle pour représenter la réalité, et ce modèle s'appelle le français, l'anglais, l'allemand etc... bref, le langage.

Et bien le "méta-modèle" qui signifie littéralement le modèle du modèle est une modélisation du modèle, c'est-à-dire du langage. Pas facile à comprendre, alors, donnons quelques exemples.

Quand quelqu'un dit "je suis enseignant", sa phrase est bien formulée aux yeux d'un prof de Français. Aux yeux de la PNL, non.

Il y a deux "anomalies" dans cette phrase. La première, une omission. Enseignant en quoi ? 

Une fois que l'on a la réponse, par ex. "en histoire géo", il reste une distorsion, plus difficile à repérer et plus "grave". 

Cette personne n'est pas prof d'histoire-géo, elle exerce actuellement le métier d'enseignant en histoire et géographie. 

"Être" prof n'est pas l'identité de la personne, c'est juste une activité professionnelle ! 

Si elle perçoit cela comme son identité, le jour où elle perd son travail, elle risque de le vivre comme un drame. Idem avec l'expression "je suis dépressive". 

La formulation exacte serait par ex. "je fais une dépression depuis 2 ans, plus particulièrement à la tombée de la nuit, mais pas quand je dors. Je ne fabrique ma dépression qu'à mi-temps !" 

Le langage a tendance à figer les choses, donc l'on fait attention en PNL à ne pas trop figer les choses négatives. 

Par contre, quand notre interlocuteur nous dit "je suis un homme heureux" ou "Je m'en sortirai toujours dans la vie" on laisse passer sans le questionner  !  

 POURQUOI UTILISER LE MÉTA-MODÈLE ?

Le méta-modèle permet de questionner sans à priori, sans apporter ses   propres solutions et   ainsi permettre à l'interlocuteur de trouver ses propres  solutions.

Il nous permet aussi de clarifier des situations de conflit, ou simplement de   blocage ("on ne  doit pas...", "c'est impossible de...", "nos clients savent bien   que...").

Le maître-mot du métamodèle est... la curiosité. 

 Vous pouvez vous inscrire ici pour recevoir de nombreuses vidéos de PNL gratuites.

LES TROIS GRANDES CATÉGORIES DU MÉTA-MODÈLE 

Bandler et Grinder ont donc classé les 12 structures qu'ils ont découvert en trois catégories. On appelle ces structures des violations du méta-modèle.

1 Les omissions :

Quand nous disons des phrases comme "le client est informé", ou encore "je suis frappé par...", nous faisons des omissions. Il manque quelque chose dans la phrase pour que l'information soit complète.

 "Informé de quoi ?", "frappé comment ? par un coup de poing ? de stupeur ? d'étonnement ?"

Les omissions simples : « En quoi penses-tu que tu es nul ?

Le méta-modèle : L’art de poser les bonnes questions

En tant qu’êtres humains nous utilisons tous le langage pour partager nos expériences. Cela dit, les phrases que nous prononçons ne reflètent pas parfaitement la réalité vécue. Nous simplifions, exagérons ou déformons les faits et ne gardons en mémoire qu’une version tronquée de nos expériences.

Le linguiste Noam Chomsky nous explique dans sa théorie de la grammaire générative et transformationnelle, que le langage est composé d’une structure profonde et une structure dite de surface.

La structure de surface reflète les mots que nous utilisons pour communiquer avec les autres, tandis que la structure profonde est liée au sens que nous donnons aux mots et notre représentation du monde.

Par exemple, la phrase “Le garçon a vu un homme avec un télescope.” (structure de surface) peut signifier “Un garçon qui a vu un homme utilisant un télescope” (structure profonde), ou bien “Le garçon a vu un homme à l’aide de son télescope” (autre structure profonde). 

La phrase est donc ambiguë et son interprétation peut porter à confusion.

Dans la vie de tous les jours, nous employons d’innombrables phrases ambigües comme “Tu vois ce que je veux dire”, ou “C’est toujours la même chose”, “Je ne sais plus où j’ai mis ce truc”. Imaginez un instant qu’un inconnu viendrait à votre rencontre, prononcerait ces phrases, puis s’en irait. Vous auriez certainement du mal à comprendre ce qu’il a voulu dire par là.

Malheureusement, c’est aussi ce qui se passe au quotidien. Nous croyons à tort que les autres ont compris le fond de notre pensée, pour nous rendre compte plus tard que ce n’était pas le cas.

Le méta-modèle pour redonner du sens à nos phrases

Ce problème de communication se produit car en passant de la structure profonde (pensées) à la structure de surface (langage parlé), l’information est modifiée en chemin. 

Elle passe par les filtres suivants : l’omission, la généralisation et la distorsion.

Ces trois processus dans notre cerveau produisent un certain nombre de malentendus, lorsque nous cherchons à communiquer avec les autres. Fort heureusement, avec un peu d’entraînement et d’attention, nous pouvons apprendre à préciser notre pensée (notre modèle du monde) et celle des autres. 

Pour cela nous allons utiliser un outil utilisé en coaching : le méta-modèle conçu par Bandler et Grinder pour la PNL, à partir des thèses de Chomsky et Korzybski.

Le but du méta-modèle est de nous aider à prendre de la hauteur par rapport à nos processus d’omission, généralisation et distorsion. Une fois que nous devenons conscients de ces trois filtres, alors nous pouvons rectifier notre vision du monde par des questions adaptées et communiquer sans déformer le sens de ce qui a été dit.

L’omission

Lorsque nous décrivons une situation, une personne ou un fait, nous omettons souvent un certain nombre d’informations, en pensant que l’autre sera tout de même capable d’interpréter correctement le sens de nos phrases.

Bien sûr, si nous devions tout expliquer en détail, cela deviendrait vite fastidieux et les conversations seraient interminables. Nous prenons donc l’habitude d’abréger en laissant les autres interpréter le sens de nos mots. 

Cependant, d’après Chomsky nous omettons souvent des informations très importantes, cela génère alors de grandes différences entre ce que nous disons et ce que nous pensons.

Il existe ainsi différents types d’omissions (plusieurs peuvent être présentes en même temps) :

1. Omission simple

C’est l’omission la plus répandue, il manque ici des détails sur l’objet du verbe. Par exemple :

“Je ne suis pas d’accord.” (Avec quoi ? Avec qui ?)

“Je pars.” (Où ? Quand ?)

“Je suis énervé.” (Par qui ? Par quoi ?)

J’aime bien faire du sport de temps en temps.” (Quel sport ? Quand exactement ?)

2. Omission du comparatif

Il manque ici la 2e partie de la comparaison, souvent cette omission cache une mauvaise estime de soi ou un préjugé. Ce sont des phrases avec un comparatif “meilleur que, plus que, moins que, pire que…” mais sans le sujet comparé.
Exemple :

“Je ne suis pas assez doué.” (Par rapport à qui / à quoi ?)

“L’équipe n’a pas fait de son mieux.” (Par rapport à quand / à qui ?)

“Je vous propose le meilleur service de la région.” (Par rapport à qui / à quoi ?).

3. Suppression de l’index de référence

Ici, nous ne savons pas de qui ou de quoi nous parlons, ces phrases commencent souvent par “On, ça, c’est, cela, les autres…”. Cette omission est au moins aussi fréquente que l’omission simple.
Exemple :

“Les autres ne m’écoutent pas.” (Qui ?)

“On se moque de moi.” (Qui est ce “on” ?)

“C’est difficile.” (Qu’est-ce qui est difficile ?)

“Il y a des choses à faire.” (Quoi donc ?)

“Ça m’amuse.” (Quoi ?)

4. Verbes non spécifiques

Ce type d’omission créé un doute sur le sens de la phrase, l’action n’est pas claire car le verbe utilisé peut être interprété de plusieurs façons. C’est le cas de notre exemple au début d’article, “Le garçon a vu un homme avec un télescope”. Ici le mot “voir” n’est pas spécifié, cela peut vouloir dire “voir avec ses yeux” ou “voir à travers le télescope”.



Voici d’autres exemples :

“Il m’a fait mal au pied.” (Comment ?). Nous pouvons imaginer que ce “Il” a marché sur son pied, ou bien qu’il a cogné son pied avec un objet, etc.

“Il me blesse tout le temps.” (De quelle manière ?)

“Le marché est saturé.” (De quelle façon, par qui ?)

“Je ne compte pas pour toi.” (Qu’est-ce qui te fait dire que tu ne comptes pas pour moi ?)

Pour corriger ces 4 types d’omission, nous pouvons utiliser l’une des questions suivantes “Quoi, Où, Quand, Qui, Comment, Par qui/quoi ?“. 

Bien sûr, ces questions sont à utiliser avec parcimonie. Il ne sert à rien de faire préciser constamment votre interlocuteur, sans quoi cela ressemblera plus à interrogatoire qu’à une

2. Les généralisations :

Les généralisations sont par exemple "il faut envoyer la commande avant lundi" ou "ce modèle ne convient à aucun client". A partir d'un seul exemple, d'une seule expérience (voire aucune...) nous pouvons construire une croyance qu'un fait est vrai dans tous les cas. Peut-être est-ce la vérité, mais il est souvent utile de se poser les questions adéquates pour s'en assurer ou au contraire trouver des voies différentes. "Et que se passe-t-il si la commande part après lundi, ou ne part pas ?", "n'y a-t-il vraiment jamais aucun client pour ce modèle ?" 

A noter que le racisme, le sexisme, l'âgisme, et d'autres "ismes" sont des généralisations ("les jeunes sont tous des ...", "les hommes sont ...", etc

3. Les distorsions :

Il nous arrive également de modifier notre perception de la réalité pour la faire cadrer dans notre modèle du monde.Si je dis, par exemple "Mr Untel ne m'a pas payé, c'est un escroc", je distords la réalité. Peut-être n'a-t-il pas payé parce qu'il est en congés, ou encore il a payé mais le chèque est sous la pile de papier sur mon bureau!

4. Les présuppositions

Dans toutes nos phrases nous utilisons des présuppositions qui permettent aux autres de comprendre le contexte, sans que nous ayons à le préciser. Le problème est que certaines présuppositions peuvent être limitantes ou manipulatrices.

Voici un exemple d’une présupposition anodine : “Quand le chien aboiera encore, je le laisserai sortir dans le jardin”. A partir de cette phrase, nous pouvons en déduire un certain nombre d’informations :

Il y a un chien et c’est un mâle (“le chien”)

Le chien est à l’intérieur (“je le laisserai sortir”)

Le chien a déjà aboyé (“encore”)

Le chien est capable d’aboyer (“aboie”)

Le chien aboiera à l’avenir (“quand le chien aboiera”)

Prenons maintenant une présupposition plus problématique : “Si mon patron savait comme je suis tétanisé quand il crie, il ne se comporterait pas comme ça”.

Il/Elle a un patron.

Le patron ne sait pas à propos de ses cris (lecture de pensée).

Les cris le tétanisent (Cause-Effet).

La présupposition ici combine deux distorsions : la lecture de pensée et la cause-effet. Cela aboutit alors à une grave erreur de logique. Non seulement le patron aurait le pouvoir de tétaniser la personne, mais en plus il le ferait inconsciemment.

D’autres présuppositions sont plus subtiles et manipulatoires, notamment par des choix illusoires qui aboutissent au même résultat. Par exemple, le fameux “Vous payez en espèces ou par carte bleue ?” (Présupposition = vous payez dans tous les cas).

À présent que nous avons vu les omissions, généralisations et distorsions, nous allons voir un exemple qui combine le tout.
“Mon mari rentre toujours tard de son travail, il n’y a plus d’espoir pour notre couple”.

“Mon mari rentre toujours tard de son travail” prouverait “il n’y a plus d’espoir pour notre couple” (équivalence complexe)

“Plus d’espoir” (nominalisation : Qu’est-ce que vous espérez ?)

Toujours” (quantifieur universel)

“Plus d’espoir” (omission simple : plus d’espoir à propos de quoi ?)

Le mot de la fin

Vous remarquerez qu’à aucun moment dans l’article nous avons posé la question “Pourquoi ?”

La raison est simple, le mot “Pourquoi” place les autres sur la défensive puisqu’ils devront vous donner une explication sur le sujet et donc être jugé. Ainsi, plutôt que de demander “Pourquoi es-tu en colère ?”, il est plus intéressant de commencer par “Qu’est-ce qui te met en colère ?”

Le méta-modèle est un outil très intéressant non seulement pour clarifier le propos des autres, mais aussi pour remettre en question des limites ou des obstacles que nous nous sommes imposés

La vidéo les valeurs


Comment définir tes valeurs et les utiliser pour être

plus en phase avec toi ainsi qu'avec les autres.



Toutes les valeurs sont des mots, mais toutes les valeurs ne sont pas des mots

La transmission, la compréhension, la communication, le respect, tous les mots ne sont pas des valeurs, un pull, un pantalon, une chemise c’est un objet, c’est un mot palpable alors qu’une valeur c’est mot conceptuel qui sont abstraits et qui ont un sens très fort.

Il y a beaucoup d’émotions derrière une valeur.


Vous pouvez vivre avec une personne qui a le respect comme valeur principale.

La représentation du mot respect pour madame ou pour monsieur il peut y avoir de grandes différences, idem pour la fidélité.


La transmission, la compréhension 

Quand on a une boussole dans notre vie, cela nous donne une direction dans notre vie et cela facilite les motivations et les décisions. 

Et est plus au clair avec ce qui compte pour nous.


Chacun a sa propre hiérarchie de valeurs


Sources : https://www.penserchanger.com/meta-modele/#1-omission-simple

Bonifications

Une “bonification” est un commentaire qui vient gratifier ou améliorer le contenu de ce qui est proposé. Il se formule donc en pistes d’améliorations, et non en critiques.
Ex: “Sauf que l’on oublie de parler de telle notion, dans cet article” (critique) “Une piste intéressante serait d’explorer telle notion, également” (bonification)
Nous nous réservons le droit de modération pour toute bonification qui n’observerait pas ces règles


Veuillez vous connecter pour ajouter une bonification.

banniere

Article de fond


CATEGORIES
autre objectif
Ancrage
Prise de décision
Autre Rouage

un problème à signaler ?